Claude BORDAT

Parler de peinture dans nos salons régionaux sans parler de Claude BORDAT, c’est vouloir ignorer un peintre de plus en plus incontournable. Au moment où tout est difficile dans les relations humaines, le regard s’apaise devant sa poésie colorée. Tant dans ses marines, que dans ses paysages, nous revient le goût serein de nos jeudis d’enfance et de couleur parfumée. Notre homme est peu loquace, de peur peut être de ne pas dire justement les choses. Pour éviter l’erreur, il peint et cherche ici sa vérité, un simple regard devant sa toile et tout est dit, vous êtes ailleurs.

Ce poète de la touche, pour mieux pénétrer le sujet, pour mieux le déchiffrer, ce Brassens de la peinture n’aura de cesse que la lumière et les coins ombrés, l’eau et les chemins torturés. Peut-être, notre homme se révèle-t-il un peu plus dans ses pastels de femme où la sensualité parle plus fort qu’il ne le voudrait.

Ce peintre-là a un secret : le bonheur, il vous l’offre doucement comme il est, à pas feutré.